Le château d'Écouen, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du musée national de la Renaissance. Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel.

Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorency, qui a grandi dans l'intimité de François Ier, puis prospéré sous la protection d'Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art.

Cet ardent collectionneur, bien souvent à l'avant-garde du goût, était aussi l'héritier d'une fortune colossale, qu'il accrut encore par une judicieuse politique d'acquisitions, par son mariage avec Madeleine de Savoie et par la faveur royale. À sa mort, en 1567, il possède quelque 130 châteaux disséminés dans toute la France et deux résidences parisiennes dont son hôtel de la rue Sainte-Avoye qu'il a doté d'une galerie peinte par Nicolo dell'Abbate. Tous ces lieux sont le théâtre de reconstructions, d'aménagements, voire de véritables projets architecturaux, comme ceux du petit château de Chantilly (1559) ou du stupéfiant pont-galerie de Fère-en-Tardenois, tous deux conçus par Jean Bullant. Mais Écouen reste son chef-d'oeuvre.

Source: http://musee-renaissance.fr/le-chateau/histoire-du-chateau-decouen

C’est en 1902 pour le centenaire de Victor Hugo, que Paul Meurice, qui fut dès les années 1830 un proche du poète, propose à la Ville de Paris, propriétaire du lieu de créer dans l’hôtel de Rohan Guéménée, au 6, place des Vosges, où le poète avait vécu, une Maison de Victor Hugo à l’image de celles de Dante, de Shakespeare ou de Goethe.
Inauguré le 30 juin 1903, le musée est l’expression de la passion et de la générosité de Paul Meurice. Prodigue, il fait don de son immense collection et acquiert celle de Juliette Drouet dont avait hérité son neveu Louis Koch, pour l’offrir au musée. Il achète ou suscite des dons pour compléter des lacunes. Il passe commande à des artistes vivants pour célébrer Hugo ou son œuvre et finance des travaux d’aménagement. Surtout, il se fait le véritable concepteur du musée. Très proche de la famille Hugo, de Georges, de Jeanne et de leur mère Alice Locroy, il entraîne leur complicité et leur générosité qui permet notamment de reconstituer la chambre mortuaire du grand homme.
Cette générosité familiale ne se démentira pas. En 1927, deux ans après la mort de Georges Hugo, sa sœur et ses enfants, Marguerite, François et Jean, font don à la Ville de Paris de la maison que Hugo avait acquise et aménagée à Guernesey, Hauteville House. Ce lieu symbolique à la fois de l’exil et de l’écriture de tant de grandes œuvres est aussi l’expression, à travers ses saisissants décors, de l’univers poétique et philosophique de Victor Hugo.
De nos jours, les visiteurs qui se rendent à Guernesey peuvent découvrir ce sanctuaire conservé dans son intégrité. A Paris, le musée se partage entre l’appartement de Victor Hugo au second étage et un espace dévolu, au premier étage, aux expositions temporaires. Le musée en organise deux par ans offrant à la fois de découvrir les collections que leur nature ne permet pas d’exposer en permanence et les résonnances que l’œuvre prodigieusement riche et moderne de Victor Hugo garde aujourd’hui.

Source: http://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/fr/musee-collections/histoire-du-musee

Après la mort de Delacroix, le 13 août 1863, divers locataires occupèrent les lieux jusqu’au moment où il fut question de détruire l’atelier. C’est alors que quelques peintres, dont Maurice Denis et Paul Signac, deux historiens de Delacroix, André Joubin et Raymond Escholier, et un amateur d’art, le Docteur Viau, eurent l’idée de constituer, en 1929, sous la présidence de Maurice Denis, la Société des Amis d’Eugène Delacroix, afin d’empêcher cette destruction sacrilège.

Successivement locataire de l’atelier, puis de l’appartement et de l’atelier, la Société des Amis d’Eugène Delacroix, reconnue d’utilité publique en 1934, se fixa pour but "d’assurer l’existence et l’entretien" des lieux et de mieux faire connaître l’œuvre de Delacroix.

Elle organisa, à partir de 1932, une série d’expositions, de concerts et de conférences. Lorsque la mise en vente de l’immeuble fut décidée en 1952, soucieuse de mener à bien la tâche qu’elle avait entreprise, elle vendit alors ses collections aux musées nationaux. C’est ainsi qu’elle put acquérir l’appartement, l’atelier, ainsi que le petit jardin privatif. Elle fit don de l’ensemble à l’Etat en 1954, à charge pour lui de créer un musée.

En 1971, le musée Eugène Delacroix devient musée national.

Les façades et les toitures de l’immeuble, côté cour et côté jardin, ainsi que le musée, le sol du jardin et l’atelier ont été inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1991.

Grâce à l’acquisition, en 1992, d’une partie de l’appartement mitoyen de celui qu’occupait le peintre, le musée a été doté d’un nouvel espace d’accueil et d’une salle d’information.

En 2004, le musée Eugène Delacroix est rattaché à l’établissement public du musée du Louvre.

Source: http://www.musee-delacroix.fr/fr/le-musee/atelier-au-musee/presentation

L’histoire du musée des Antiquités nationales est inséparable de celle du développement de l’archéologie française et européenne. Parmi les toutes premières collections à être entrées figurent celles de Jacques Boucher de Perthes aux environs d’Abbeville (Somme) qui révélèrent, à la fin du XXe siècle, l’existence d’une humanité préhistorique antérieure de très loin aux Gaulois.

L’essor de la préhistoire française devait connaître par la suite une extraordinaire expansion, grâce au travail de Gabriel de Mortillet, inventeur de la chronologie préhistorique actuelle, qui fit entrer de très nombreuses séries archéologiques de référence au Musée. On doit également à Edouard Piette la plupart des pièces d’art paléolithique conservées au Musée, dans la disposition qui a été voulue au début du XXe siècle.

L’archéologie gauloise est littéralement née avec les recherches de Félix de Saulcy, Alexandre Bertrand et Jacques-Gabriel Bulliot sur les lieux de la Guerre des Gaules, en particulier à Alésia et à Bibracte. Dans l’entre deux guerres, c’est Henri Hubert qui devait concevoir une refonte complète des collections du musée, en leur adjoignant une section complète d’archéologie comparée, faisant notamment appel aux découvertes de l’Extrême Orient.

Les grands archéologues du XXe siècle ont contribué à l’enrichissement et à l’étude des collections, comme en particulier l’Abbé Breuil, Louis Capitan, Henri et Jacques de Morgan, l’Abbé Cochet, Joseph Déchelette, et bien d’autres encore.

Source: http://musee-archeologienationale.fr/musee-collections/histoire-du-musee

Les « Maisons des Illustres » composent un ensemble de lieux de mémoire majeurs pour la compréhension de l’histoire locale et nationale, et du rôle joué par ses acteurs politiques, religieux, scientifiques et artistiques.
Elles témoignent de la diversité patrimoniale de notre pays, dans ses traces monumentales comme dans celles laissés dans l’imaginaire collectif.

Créé par le Ministère de la culture et de la communication, le label « Maisons des Illustres » signale à l’attention du public les lieux dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire de femmes et d’hommes qui les ont habitées et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France.

Le Label est attribué aux maisons qui ouvrent leurs portes aux visiteurs plus de quarante jours par an et qui ne poursuivent pas une finalité essentiellement commerciale. Il garantit un programme culturel de qualité (authenticité et originalité du contenu muséographique, organisation régulière de manifestations culturelles) et propose des formes d’accompagnement à la visite adaptées à tous, notamment au public scolaire.

Source: http://musee-moreau.fr/informations-pratiques/maisons-des-illustres

Abrité dans un immeuble spécialement conçu pour accueillir ses collections, le Musée de La Poste est installé au cœur du quartier de Montparnasse. Mais ses racines sont à rechercher dans un lointain XIXe siècle. L’idée de créer des musées postaux remonte à la fin du siècle dernier et prend naissance dans un contexte de compétition économique internationale.

C’est dans l’Allemagne industrieuse de Bismarck que fut créé à Berlin, en 1872, le Musée des postes impériales allemandes, à l’initiative de Heinrich Von Stephan, alors directeur général des postes. Un mois plus tard s’ouvrait à Saint-Pétersbourg le Musée A.S. Popov, regroupant essentiellement des appareils télégraphiques. A n’en pas douter, ces musées d’essence technique devaient refléter la puissance des autocraties, traduire leur orgueil scientifique et former une conscience nationale.

UNE ORIGINE PHILATÉLIQUE

En France, l’idée de musée postal tient plus d’une tradition philatélique que d’une volonté de valoriser les nouvelles technologies. Arthur Maury, grand philatéliste, signale, dans son journal « Le Collectionneur de Timbres-poste » (15 décembre 1864), une décision de l’Administration des postes de Paris visant à la constitution d’une collection de timbres-poste de tous les pays. Peu à peu l’idée fait son chemin et réapparaît, çà et là dans la presse philatélique, dans le sillage des expositions universelles ou philatéliques. Les projets se succèdent mais n’aboutissent pas.

La tentative d’organisation de collections techniques connut un début de réalisation vers 1910. Alfred Dennery, directeur de l’Ecole supérieure des PTT, avait créé un Musée du télégraphe et du téléphone. Après plusieurs années de préparation, il fut ouvert au public dans les locaux du ministère, alors rue de Grenelle. Mais en raison de l’importance des locaux immobilisés et de l’absence de visiteurs, cet embryon de Musée fut supprimé vers 1922 et ses collections léguées au Conservatoire des Arts et Métiers.

Dès cette époque, Eugène Vaillé, bibliothécaire du ministère des postes, réunit pièces et documents sur l’histoire de la Poste, et en 1936, Georges Mandel, ministre des PTT, prend la décision de créer un Musée postal. Mais les difficultés du moment et la déclaration de guerre allaient ajourner le projet jusqu’en 1942, date à laquelle une loi de finances institue « sous le nom de Musée Postal un établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière ».

DE LA RUE SAINT-ROMAIN AU BOULEVARD DE VAUGIRARD

Celui-ci s’installe au 4 rue Saint-Romain, dans l’hôtel de Choiseul-Praslin, propriété de la Caisse Nationale d’Epargne. Sa fondation doit beaucoup à Eugène Vaillé, érudit doué d’une force de travail prodigieuse, nommé directeur du nouvel établissement en 1943, lequel fut inauguré en 1946.

L’homme tient une place de premier ordre dans l’historiographie postale française : il est en effet l’auteur d’une histoire générale des postes françaises des origines à 1789, rédigée entre 1947 et 1955. Il mit son savoir au service de la muséographie et ne cessa d’enrichir les collections. Celles-ci furent d’abord constituées par un versement de la bibliothèque centrale des PTT mais aussi par des dons de grands philatélistes, comme Théodore Champion, collectionneurs de timbres-poste mais aussi d’objets liés à l’histoire de la poste. Le but d’Eugène Vaillé n’était pas seulement de présenter les collections mais aussi d’instruire. C’est la raison pour laquelle, il prévoyait d’organiser un centre d’études d’histoire postale et de philatélie destiné à encourager les recherches.

Quinze ans plus tard, le cadre prestigieux de l’hôtel Choiseul-Praslin ne suffisait plus à abriter les collections qui s’enrichissaient des dons des services d’exploitation et des particuliers, d’acquisitions faites sur le marché et aussi des maquettes d’objets irrémédiablement perdus, et que le modélisme ressuscitait. A la recherche d’un nouveau lieu, le choix de l’administration s’arrête en 1966 sur le siège social de la Compagnie Générale de Radiologie installé dans un petit hôtel particulier au 34 du boulevard de Vaugirard. L’immeuble fut détruit en 1970 et le terrain, livré à la construction, vit s’ériger l’actuel édifice inauguré en 1973 par Hubert Germain, ministre des PTT.

Sans abandonner sa tradition technique et philatélique, le Musée de La Poste est aujourd’hui promoteur d’une culture postale qui en fait, plus que jamais, et comme l’avait souhaité son fondateur, un musée de société, ouvert sur le monde.

MUSÉE D’ENTREPRISE

Le Musée de La Poste raconte l’histoire du transport du message écrit, de Louis XI (fin XVe siècle) à nos jours, à travers les hommes et les techniques qu’ils mirent en œuvre. Musée de société, le Musée de La Poste est aussi le plus grand musée d’entreprise français.

Mais c’est aussi, à travers la poste et la philatélie, une histoire des Français qui nous est ici contée. Comment la poste a-t-elle répondu à notre besoin de communiquer ? Quelles images de la nation et du territoire le timbre-poste a-t-il produites ? Boîtes aux lettres anciennes, uniformes de postillons et de facteurs, maquettes de malles-poste, timbres-poste de valeur, œuvres d’artistes : toutes ces pièces de collection présentent un ensemble rare et riche en couleurs.

Source: http://www.ladressemuseedelaposte.fr/Histoire-du-Musee

Le Musée Marmottan Monet, ancien pavillon de chasse de Christophe Edmond Kellermann, duc de Valmy, est acquis en 1882 par Jules Marmottan. Son fils Paul en fait sa demeure et l’agrandit d’un pavillon de chasse destiné à recevoir sa collection d’objets d’art et de tableaux Premier Empire.

A sa mort, en 1932, il lègue à l’Académie des Beaux-Arts l’ensemble de ses collections ainsi que son hôtel particulier qui devient le musée Marmottan en 1934 ainsi que la bibliothèque de Boulogne riche en documents historiques.

En 1957, le Musée Marmottan Monet reçoit en donation la collection de Victorine Donop de Monchy, héritée de son père le Docteur Georges de Bellio, médecin de Manet, Monet, Pissarro, Sisley et Renoir qui fut l’un des premiers amateurs de la peinture impressionniste.

Michel Monet, second fils du peintre, lègue en 1966 à l’Académie des Beaux-Arts sa propriété de Giverny et sa collection de tableaux héritée de son père pour le Musée Marmottan. Il dote ainsi le Musée de la plus importante collection au monde d’œuvres de Claude Monet. L’architecte académicien et conservateur du Musée Jacques Carlu construit alors une salle inspirée de celle des grandes décorations de l’Orangerie des Tuileries pour y recevoir la collection.

Les œuvres réunies par Henri Duhem et son épouse Mary Sergeant viennent admirablement compléter ce fonds en 1987 grâce à la générosité de leur fille Nelly Duhem. Peintre et compagnon d’armes des post-impressionnistes, Henri Duhem fut aussi un collectionneur passionné rassemblant les œuvres de ses contemporains.

En 1996, la Fondation Denis et Annie Rouart est créée au sein du Musée Marmottan Monet dans le respect du souhait de sa bienfaitrice. Le Musée enrichit alors ses collections d’œuvres prestigieuses de Berthe Morisot, Edouard Manet, Edgar Degas, Auguste Renoir ou encore Henri Rouart.

Daniel Wildenstein offre l'exceptionnelle collection d'enluminures de son père au Musée Marmottan en 1980.

Depuis lors de nombreux autres legs, tout aussi importants, sont venus compléter les collections du musée tels que ceux d’Emile Bastien Lepage, de Vincens Bouguereau, d’Henri Le Riche, de Jean Paul Léon, d’André Billecocq, de Gaston Schulmann, de la Fondation Florence Gould, de Roger Hauser, de Cila Dreyfus, ou encore celui de Thérèse Rouart.

Source: http://www.marmottan.fr/page.asp?ref_arbo=2507

L’inépuisable richesse des monuments que livre le sol de la ville d’Arles est sans doute l’un des facteurs qui a éveillé très tôt la curiosité et l’intérêt de toute une population.

Arlésiens, voyageurs, érudits multiplient les regards autour de ces vestiges parfois mystérieux qui ponctuent le quotidien des uns, le souvenir où les dissertations savantes des autres. Dès le XVIe siècle, amateurs, curieux, antiquaires arlésiens constituent de véritables cabinets de curiosité.

En 1614, s’organise à la « Maison commune » la première présentation d’une collection publique d’antiquités. La conscience patrimoniale publique s’affirme au XVIIe siècle, lorsqu’un arrêté ordonne que le produit de toute découverte soit déposé en ce lieu.

Source: http://www.arles-antique.cg13.fr/mdaa_cg13/r01_musee/010101.htm

The Musée de l'Armée (Army Museum) is a national military museum of France located at Les Invalides in the 7th arrondissement of Paris. It is served by Paris Métro stations Invalides, Varenne, and La Tour-Maubourg.

The Musée de l'Armée was created in 1905 with the merger of the Musée d'Artillerie and the Musée Historique de l'Armée.The museum's seven main spaces and departments contain collections that span the period from antiquity through the 20th century.

The Musée de l'Armée was created in 1905 with the merger of the Musée d'Artillerie and the Musée Historique de l'Armée.The Musée de l'artillerie (Museum of Artillery - "artillerie" meaning all things related to weapons) was founded in 1795 in the aftermath of the French Revolution, and expanded under Napoleon. It was moved into the Hôtel des Invalides in 1871, immediately following the Franco-Prussian War and the proclamation of the Third Republic. Another institution called the Musée historique de l'Armée (Historical Museum of the Army) was created in 1896 following the Paris World Fair. The two institutions merged in 1905 within the space of the former Musée de l'Artillerie. Today, it holds 500,000 artifacts, including weapons, armour, artillery, uniforms, emblems and paintings, exhibited in an area of 12,000 m². The permanent collections are organised into "historical collections", representing a chronological tour from ancient times through the end of World War II.

In March 1878, the museum hosted an "ethnographic exhibition", as it was called, which represented the main "types" of Oceania, America, Asia and Africa. Dummies representing people from the colonies, along with weapons and equipment, were the main attraction. The exhibit, organised by Colonel Le Clerc, attempted to demonstrate theories of unilineal evolution, putting the European man at the apex of human history. Parts of this collection began to be transferred to the Ethnographic Museum of the Trocadéro in 1910 and in 1917; the last colonial rooms were closed just after the 1931 Paris Colonial Exhibition. All remnants were transferred after the Second World War.

Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Musée_de_l%27Armée