L’inépuisable richesse des monuments que livre le sol de la ville d’Arles est sans doute l’un des facteurs qui a éveillé très tôt la curiosité et l’intérêt de toute une population.

Arlésiens, voyageurs, érudits multiplient les regards autour de ces vestiges parfois mystérieux qui ponctuent le quotidien des uns, le souvenir où les dissertations savantes des autres. Dès le XVIe siècle, amateurs, curieux, antiquaires arlésiens constituent de véritables cabinets de curiosité.

En 1614, s’organise à la « Maison commune » la première présentation d’une collection publique d’antiquités. La conscience patrimoniale publique s’affirme au XVIIe siècle, lorsqu’un arrêté ordonne que le produit de toute découverte soit déposé en ce lieu.

Source: http://www.arles-antique.cg13.fr/mdaa_cg13/r01_musee/010101.htm